La durabilité n’est pas seulement une des valeurs de ForFarmers mais devient aussi de plus en plus importante pour le milieu agricole. Le Green Deal, qui emmènera l’Europe vers la neutralité carbone à l’horizon 2050, se traduit dans notre secteur par la stratégie “Farm to Fork” et sera au coeur de la future politique Wallonne en matière de durabilité. Voilà pourquoi ForFarmers, avec l’aide d’experts externes, a développé une application on farm, pour aider nos clients dans l’élaboration de leur stratégie de durabilité.
La durabilité ne signifie pas la fin de la production de viande ou d’œufs ou l’obligation d’une agriculture à petite échelle. Il existe encore beaucoup d’interprétations erronées sur ce qu’est précisément la « durabilité ». Le point primordial est qu’une approche durable comporte des fondements et doit être graduellement construite ; voilà pourquoi ForFarmers travaille avec un bureau d’experts au développement d’un outil de calcul de la durabilité, utilisable en ferme.
Cette application vous permet d’élaborer votre stratégie de durabilité de manière simple et de la régler facilement par la suite. L’application est facile à compléter. Le rapport montre l’empreinte carbone par unité de produit, et aussi les diminutions possibles d’émissions de CO2. L’avantage de cette application est que vous avez une bonne vue sur votre stratégie de durabilité, avec des indicateurs tangibles et faciles à gérer. L'outil se concentre sur l’élevage bien maîtrisé, l'efficacité des rations et le choix des matières premières, la gestion des effluents, la gestion de l'énergie et le stockage du CO2.
La durabilité est une orientation déterminante, mais elle ne doit pas augmenter les coûts sans augmenter la valeur des produits vendus. En d’autres termes, au-delà du concept, les chiffres doivent également être corrects. Cet outil ForFarmers peut sans aucun doute vous aider.
L’élevage laitier belge est en fait déjà très durable. Les émissions de CO² lors de la production de lait proviennent principalement du cheptel, des aliments utilisés et de la gestion du fumier. Une approche plus efficace de ces éléments donne le plus grand impact sur la réduction de CO² par litre de lait. Pour la partie cheptel, un élevage efficace du jeune bétail donne la plus grosse réduction de CO². Tant un vêlage plus précoce qu’un pourcentage de remplacement plus faible ont un effet positif sur la réduction des émissions de CO². Différentes réductions sont possibles pour les aliments utilisés. Premièrement, l’utilisation de sous-produits à la place de concentrés a une grande influence sur la réduction de CO². Deuxièmement, la production d'une plus grande quantité de lait à partir de fourrages de qualité et cultivés soi-même y contribue. La possibilité de réduction la plus importante vient toutefois de l’augmentation de l’efficacité de la ration.
En ce qui concerne la gestion du fumier, la réduction de CO² est surtout possible par un raccourcissement de la durée de stockage. Le raccourcissement de la durée de stockage d'un mois réduit de près de 5 % les émissions de CO². La fermentation du fumier a une très grande influence sur la réduction des émissions de CO². Par 10 % de fumier fermenté, les émissions de CO² par litre de lait seront réduites de près de 5 %.
La consommation en énergie d’une exploitation laitière n’a que très peu d'influence sur la totalité des émissions de CO². De même, le stockage de CO² via la plantation d’arbres et de haies n’a que très peu d'impact sur la totalité des émissions.
L’approche TERRA+ se concentre sur la limitation des pertes lors de la culture du fourrage et l’utilisation la plus efficace possible des propres terres.
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